Où avait-il décidé de m'amener aujourd'hui ? Installé dans mon fauteuil en cuir blanc, je laissais mon regard se porter sur le hublot. L'avion était largement au-dessus des nuages et la vue blanche de ceux-ci me fit lourdement soupirer, alors que je regardais en direction du frangin. Mes dents mordillants doucement mes lèvres, je me demandais vraiment ce qu'il avait prévu de si spécial... Toutefois, le voyage restait parfaitement confortable, c'était loin du coucou qui semblait s'écraser au moindre coup de vent. Je lâchais un autre soupir, alors que l'hôtesse ramenait de quoi se nourrir et aussi de quoi boire. Alcool, jus de fruit, soda il y en avait vraiment pour tous les goûts.

Certes, le voyage était tout à fait agréable, mais le temps me parassait long. Impossible de l'apprécier à sa juste valeur tant j'étais ombnibulé par le nombre de questions conséquent dans mon esprit. James ne me laissait pas la moindre chance, ce salaud dormait paisiblement en attendant la fin du vol. Rongeant mon frein, je pris mon mal en patience, grognant légèrement sur les quelques remarques de passager quant à la présence de mes sabres. Ils disaient que je ne passerais jamais les détecteurs de métaux avec ça, hein ? Nous allions bien voir.

Finalement, après une longue journée de voyage complète, le commandant de bord annonça l'arrivée imminente pour Houston. Retour aux états-unis ? Je soupirais me rappelant ma première mission au sein du BSAA avec une certaine nostalgie. Elle ne fut pas une réussite parfaite certes, mais nous avions tout de même ramenè les civils à bon port. Je soupirais en sentant l'avion descendre, tandis que l'enfoiré à côté de moi daigné enfin ouvrir l'oeil. Les manœuvres d'atterrissage amorçait, l'on ne sentait rien dans la section. Les sièges s'affolèrent légèrement au moment même où les roues touchaient le sol, mais ce fut le seul moment. Je soupirais avant de voir le voyant qui indiquait que l'on pouvait défaire notre ceinture passer au vert. James fut le premier à se lever et le frangin ne ce gênait pas pour passer devant un homme. Décidant que me faire distancer par cet abruti sur un terrain inconnu n'était pas une bonne idée, je lui emboitait le pas en lançant un regard assassin vers l'homme qui tenta veinement de me repousser.

Silencieusement, je l'entendais pester dans sa barbe, tandis que je vis enfin l'aéroport de ce nouveau lieu. Bien différent du petit rad pourris au pied de notre montagne, celui-ci était immense et des dizaines d'avions patientaient avant de décoller. Le ciel noir au-dessus de nos tête, je soupirais en suivant James. Je comprenais un peu mieux ce qu'ils appelaient détecteur de métaux. Mes sabres glissaient à la ceinture j'avançais vers la porte métallique avant de l'entendre sonner. Un type en costard me fit sortir en me demandant de lui donner mes sabres. Je lui montrais également mon pistolet, et il me répondit comme si j'étais un gamin.

-ça d'accord, ça pas d'accord.

Il accentuait ses paroles avec des gestes de la main histoire de me faire passer un peu plus pour un bouffon. Je cherchais mon frangin du regard, mais ne parvint pas à le trouver et il était tout bonnement impenssable de laisser mes crocs entre les mains de ce type. Je soupirais avant de réfléchir à toute vitesse, cherchant un prétexte pour qu'il me lâche enfin la grappe. Mes billes se posèrent sur lui tandis que je faisais un mouvement de recul arrêtant la queue qui voulait passer à travers cet étrange appareil. Après une légère inspiration, je me mis à parler dans un anglais parfaitement correct histoire de lui faire comprendre que je n'étais pas un gamin.

-Je refuse de vous laisser mes sabres, ce sont des souvenirs de ma famille. Il n'ont rien à faire avec vous, monsieur.

J'essayais de garder mon calme, mais les choses allaient sans doute s'envenimer. L'homme continuait d'insister en me demendant de lui donner mes lames. Le poing droit serré, je me voyais déjà lui en coller une et mettre un terme à cette histoire en faisant peut-être chié le grand-frère plus qu'autre chose. Mon esprit se demandait la logique dans cette lois, les lames étaient interdites, mais les pistolets eux ne posaient aucun soucis. Ma dernière carte, c'était de lui faire croire que je faisais encore partie du BSAA, mais impossible de m'en sortir.

Je n'avais plus le choix. Mon poing s'éclata sur le visage de l'agent qui s'effondra sur le sol assomé. Visiblement, son crâne n'avait pas apprécié d'être poussé par mon poing sur la large plaque métallique derrière lui. Cependant, aucune alarme ne sonna, je décidais de faire le tour de la machine avant d'aller rejoindre mon frangin dans l'accueil. Prétextant qu'un léger incident m'avait retenu. Ce voyage commençait bien...

Toutefois, c'était une victoire pour moi, puisque Kibo et Tsumi était toujours à ma ceinture... Par contre, le type allait certainement demander aux autorités de me retrouver et un japonais avec deux sabres s'étaient visibles tout de même. Je soupirais en emboîtant le pas de mon frangin préférant ne pas penser à l'avenir. James me fit traverser plusieurs rues en sortant de l'aéroport. Nous longeâmes bons nombre d'échoppes et de bar tous plus miteux les uns que les autres, avant d'arriver à une sorte de pavillon de maison.

Suivant toujours le rouquin, je le voyais s'arrêter devant une petite maison identique à celle qui se trouvait à côté. Si ce n'est que celle-ci possédait une balançoire et un grand arbre dont certaines branches s'élevait jusqu'au deuxième étages. Il m'avait demandé si nous avions une idée de quel jours on était, mais ma réponse fut totalement négative. Toutefois, je voyais à tout moment mon frangin s'avancer pour sonner à la sonnette et me présenter un autre de ses amis. Une clope à la bouche de mon frangin, il reprit la route en soupirant. Je fis de même ne comprenant pas vraiment à quoi servait toute ses escales.

L'emprise des mains de mon frangin sur mes épaules allaient certainement me donner une réponse j'en étais certain. Plus il parlait et plus mes yeux s'écquarquillaient. C'était ici qu'il avait grandi, dans cette ville même. C'était ici que papa avait passé beaucoup de temps. C'était également ici que papa était enterré. À ces mots, ma gorge se noua, je n'avais rien prévu pour lui. Pas l'ombre d'une bougie pour pouvoir prier son âme. J'accusais sévèrement le coup, en entendant mon frangin me donner son rituel. Mais j'étais aussi heureux de pouvoir rendre un hommage à mon père.

Le visage fermé, je le suivais tranquillement à travers les rues de sa ville. James m'amenait au cimetière maintenant hein ? La nuit était tombé depuis un moment déjà et les lampadaires n'offraient qu'une visibilité minime dans la direction que nous empruntions. Il nous avait suffit d'une vingtaine de minute pour se trouver devant les larges grilles en fer du cimetière ouverte. Chaque pas se faisait plus dur, mais je voulais vraiment aller le voir. Je devais aller le voir, c'est pourquoi j'emboitais le pas derrière James.

L'ambiance glauque et lugubre qui régnait en ces lieux à cette heure tardive m'échappa totalement. Pour moi, il n'y avait qu'une chance de pouvoir parler avec mon vieux. Pouvoir le voir et prier pour le repos de son âme. Il y avait un peu de tout ici, certaine tombe était très coloré, tandis que d'autre semblait plus neutre, plus sombre. James fini par s'arrêter devant une tombe recouverte par trois bouquet de fleurs, l'un était violet, l'autre rouge et le dernier blanc. J'observais l'amas de couleur divin avant de regarder le nom inscrit sur la stèle. Kurtis Lindley, c'était ici que reposait papa.

Toutefois, avant de réellement m'enfermer du moins pour quelques temps, je regardais sur la tombe à côté et remarqua alors qu'une autre personne de la famille dormait là-dedans. Je ne mis pas longtemps pour comprendre qu'il s'agissait de la mère de mon frangin. Tant à cause de la ressemblance avec la photo, qu'à cause du regard de mon frangin en lu-même. Mon regard revint sur la stèle de mon paternel et je fis un pas en avant pour caresser le nom de sa stèle avec le bout de mes doigts.

-Ta...tadaima O...oto-san...

Mon visage se crispa, alors que je sentais déjà les larmes me piquer les yeux. Ma main stoppa son geste, alors que je me redressais en posant ma main gauche légèrement tremblante sur les poignées de mes sabres. Il était là, à mes pieds juste un peu plus bas en train de dormir pour l'éternité. Je soupirais doucement en voyant mon visage déchiré par une grimace. Impossible de retenir mes larmes plus longtemps, l'émotion était trop forte. Je me laissais submerger par les larmes, les rendant aussi silencieuse que possible alors que je m'étais un genou à terre pour effectuer une des prières traditionnelles.

Tant pis, même si je n'avais pas de bougie c'était le moins que je pouvais pour lui. Mes genoux sur le sol écarté de deux poings, je plaçais mes mains l'une contre l'autre avant de fermer les yeux. Les paroles de James revenaient, il disait qu'il voulait m'amener que j'étais son fils et que j'avais droit de savoir où il dormait et lui rendre visite autant que je le voulais. Je laisser un soupir transpercer mes lèvres, alors que je terminai ma prière malgré mes larmes.

Je relevais mes billes vers mon frangin avant de me mettre debout et de sécher l'eau sur mon visage. Maintenant que je savais où il dormait, j'allais pouvoir venir moi aussi à la même date. C'était bien suffisant pour honorer sa mémoire. Je me demandais s'il était fier de moi, tandis que je me pris même à sortir Kibo de ma ceinture pour placer la lame sur la pierre. Je voulais qu'il sache qu'elle était avec moi et que je ne laisserai personne m'en séparait, et que je m'en montrerai digne également.

Je laissais le sabre quelques instant en me redressant, avant de me tourner vers mon frangin. C'était un cadeau extraordinaire qu'il m'avait fait le salaud, triste mais extraordinaire. Les mots avaient encore du mal à sortir de ma bouche, et l'on pouvait observer le sillon des larmes le long de mes joues.

-Honto ni arigato Aniki.

Impossible de ne pas utiliser ma langue natale tant l'émotion était forte. Je me retournais vers la tombe de notre père en soupirant avant de récupérer Kibo et la remettre à côté de sa sœur d'ombre. Mes billes ne se séparaient plus de la tombe, tandis que mes mains tremblaient encore un peu.

-Tu crois qu'ils nous regarde de là-haut ?

Je soupirais doucement, oui, ils. Nos parents, après tout nous avions tout deux perdu nos mères jeunes. James n'avait jamais eu la chance de la connaître, tandis qu'aucun souvenir de ma défunte mère ne subsistait dans ma tête. Je me demendais alors comment m'aurait vu la mère de James, aurait-elle accepté l'amour qui unissait notre père à ma mère ? Un autre soupir traversa mes lèvres, alors que je regardais la tombe sentant une nouvelle vague d'émotion me submerger.

-Enfoiré, t'es mort trop tôt. J'aurais bien voulu te connaître, mais pour une raison que je m'explique pas, j'arrive pas à t'en vouloir.

Ça n'avait jamais été simple dans la famille hein ? La preuve, je me retrouvais devant la tombe de mon paternel et ce n'était pas les mots que mon cœur disait qui sortaient. Pourtant, il y en avait un qui ne mentait pas, c'était mon corps. Les larmes revenaient à la charge, me submergeant, alors que j'attrapais le t-shirt de mon frangin pour pleurer sur son épaule en grinçant des dents. Bordel, je ne tenais plus du tout, mais cela faisait tellement de bien.

Je restais ainsi cinq longues minutes avant de reposer mes billes sur la stèle de notre paternel. Mon regard plein de détermination malgré les larmes silencieuses qui hornaient mes joues. Je pris une profonde inspiration avant d'ouvrir la bouche.

-Je vais me montrer digne de toi, moi aussi je vais devenir quelqu'un de grand et je vais sauver ce qui est important à mes yeux.

Je fixais la stèle de mes yeux rouges sang, avant de soupirer doucement. Oui j'allais devenir encore plus fort pour atteindre tout mes objectifs et qu'il soit fier de moi. Ce n'était pas dans mes habitudes, mais j'avais montré beaucoup de ce qui était profondément enfoui en moi aujourd'hui. Je soupirais doucement en séchant mes larmes, alors que je me tenais désormais silencieux devant la tombe.

Spoiler:

Alors c'était ça la surprise du frangin ? M'amener devant la tombe du vieux le jour de l'anniversaire de sa mort. Je soupirais devant la stèle en sentant encore mes yeux piquer légèrement. Depuis mon arrivée, je n'avais cessé de pleurer. Désormais je me sentais vide, ma main gauche posé sur mes deux crocs, j'observais longtemps James se poser sur le sol pour planter un vieux couteau rouillé, ainsi qu'un paquet de cigarette d'une marque que je ne connaissais pas et un briquet. J'en déduis rapidement que notre bon vieux père était un fumeur. Rapidement, je vis le frangin sortir une cigarette pour l'allumer et la poser à côté du couteau.

Je restais là, observant la cigarette se consummer à un rythme lent. Pensant comme mon frangin que ça devait faire plaisir à notre paternel ces petites attentions. Tout comme James l'avait si bien dit, j'espérais aussi que le vieux nous rende de petites visites de temps en temps. J'avais même du mal à penser qu'il ne pouvait pas le faire. Après tout, c'était un Lindley, comme nous il devait être libre. Retenu par aucune attache ou presque. C'était ce que je me disais en observant sa tombe. La cigarette suivait ce même rythme régulier, alors que je levais les yeux au ciel en fermant les yeux.

-Régale toi papa.

Je soupirais en reposant mes billes sur le frangin qui attrapait le reste de la cigarette pour tirer dessus une unique fois avant de l'éteindre. Les mots n'étaient pas vraiment utile à ce moment. Je le vis alors se lever et soulever l'idée de partir, mais il n'eut guère le temps de finir sa phrase. Quelque chose, ou plutôt quelqu'un l'en avait empêché. Mon regard se porta sur la personne en face de James, qui était-elle ? Je soupirais en remarquant la ressemblance avec sa mère et fit le rapprochement avec ce qu'il m'avait dit dans la planque en voyant ses muscles se raidirent. La sorcière hein ?

Rapidement, je ne pouvais que comprendre qu'il s'agissait de la tante de James. Un autre soupir quitta mes lèvres, alors que je la fixais de mes billes rouges. Son visage était couvert de rides, mais elle devait bien approcher de la cinquantaine d'année maintenant, ses cheveux d'un rouge profond n'était qu'une coloration, même s'il était évident qu'il s'agissait de leur couleur d'origine. Mes pensées se confirmèrent lorsqu'elle s'adressa au frangin en lui mettant un coup de sac à main dans le visage. Incapable de réagir, j'étais resté en simple observateur, le visage de James fuyaient son regard, tandis qu'elle pleurait, alors que petit à petit les poings de mon frangin se serraient.

Inutile de se battre ici, je voulais approcher pour poser ma main sur son épaule,mais à peine avais-je posé le pieds en avant, que le visage de la femme se posa sur moi. Ses yeux m'observaient dans le moindre détail, montant jusqu'à mon visage, pour redescendre vers mon visage. Je vis son visage se tordre encore dans la tristesse avant qu'elle ne jette sur moi pour m'enlacer doucement. Son étreinte se serrait, avait-elle vraiment compris qui j'étais ? Ses mots dans le creux de mon épaule me donnèrent la réponse. Elle disait que je ressemblais vraiment à mon père, tandis que James essayait de filer doucement. Il m'était impossible de repousser cette femme, du moins pour l'instant, mais je ne la connaissais pas et ce n'était pas une coutume très répandu au Japon les accolades à l'envie comme celle-ci. Ne sachant comment réagir, je me contentais de rester neutre avec mon visage baigné dans l'incompréhension.

Finalement, notre invitée surprise finit par me lâcher sans pour autant me laisser sur le carreau, avant d'aller serrer James dans ses bras. Je le voyais bien à son regard, il était à deux doigts d'exploser. La réaction allait sans doute être encore plus violente que ce matin, j'esquissais un soupir avant de voir la dame le lâcher et se poser devant nous. Ses billes nous observaient doucement, alors qu'elle passait de l'un à l'autre, avant d'ouvrir la bouche encore une fois.

La vieille dame nous invitait dans sa maison... dans la maison où avait grandi James, où notre père avait vécu un temps. Elle disait qu'il y avait beaucoup à dire et que nous serions mieux installé sur divan pour discuter. À vrai dire, l'idée ne me déplaisait pas du tout. J'avais vraiment envie de savoir où notre paternel avait vécu et peut-être en apprendre plus sur lui, mais mon visage ne pouvait s'empêcher de glisser discrètement vers le frangin qui ne semblait pas en accord avec mon idée. Je soupirais doucement, me rendant compte qu'une rencontre avec une tante gateuse qui préparait des gâteaux sans nous prendre la tête était tout bonnement impossible dans la famille.

Mes billes se posèrent doucement sur le ciel, alors que ma main gauche posé sur les poignées de mes sabres tremblaient. C'était peut-être le bon moment pour demander mon premier coup de main au paternel non ? Mes billes closent, je lui demandais silencieusement ce que je devais faire dans ce cas précis. Bien sûr, je ne reçu aucune réponse et soupira en baissant les yeux, les posant d'abord sur mon frangin avant de les braquer sur la dame, pour finalement les poser sur le sol. Que faire dans une telle situation ?

Je voulais réellement contenté tout le monde, mais j'étais aussi curieux de savoir ce qu'allait nous apprendre cette femme. L'idée de simplement partir sans en apprendre un tant soit plus me faisait froid dans le dos. Ma main droite se serrait doucement, alors que je relevais petit à petit le visage vers la vieille dame. Peut-être que ça donnerait une occasion à James de s'expliquer avec elle ? Au fond le frangin devait certainement la remercier, même s'il ne le voyait pas vraiment. Je soupirais en me disant que si ça tournait mal, je pouvais toujours intervenir.

-Très bien...

Le glas était certainement tombé pour James, mais j'espérais qu'il n'allait pas trop m'en faire baver. La dame esquissa un sourire satisfait, avant de prendre la tête en nous demandant de la suivre. Elle parlait énormément en marchant, trop peut-être ? Me donnant plus particulièrement tout un tas d'anecdote sur mon père et James quand il était gosse. Je l'écoutais sans vraiment le faire, suivant simplement le mouvement jusqu'à la maison.

Comme pour l'aller, le retour nous avait pris une vingtaine de minutes, avant de nous retrouver devant cette fameuse maison avec sa balançoire et un grand arbre. Je soupirais doucement emboîtant le pas à la tante, avant de me retrouver dans hall d'entrer. La décoration était plutôt rustique, mais bon nombre de photos trônaient sur les murs. On pouvait y voir des images de James gosse, de notre paternel et de l'autre démon de Davon. Je soupirais en croisant son regard, comprenant alors que les gros yeux chez lui c'était habituel.

J'avançais doucement pour me retrouver dans le salon. L'ambiance de la maison était sympathique, bien que j'avais souvent l'impression de ne pas être vraiment à ma place. La vieille dame nous invita à nous installer sur le divan, mais je préférais rester debout encore un peu, regardant les différentes photos en prenant garde à ce que mon frangin n'explose pas tout de suite. Sa tante étant parti préparé un enca en cuisine, nous avions quelques temps pour échanger quelques mots non ? Je soupirais en regardant une photo de notre paternel avec James.

-Désolé frangin, je voulais savoir.

C'était mon droit le plus légitime après tout et ce n'était pas James qui allait me dire le contraire, quant à savoir s'il allait m'en vouloir pour ça, j'avais un doute sur la question. Je soupirais passant mon regard de photos en photos en attendant que la dame revienne. Comment devais-je l'appeler d'ailleur ? Ce n'était pas vraiment important, notre père et James avait vécu ici, c'était tout ce qu'il comptait. J'espérais que ma présence lui rappel aussi les bons souvenirs avec le vieux, après tout il n'avait pas vécu que du mauvais, j'en étais persuadé.

Spoiler:

Les choses prenaient une tournure différente à présent. Nous avions laissé la tombe de notre père pour nous rendre chez la tante du frangin. Je remarquais bien vite son comportement, jurant qu'il ne s'agissait pas là d'une tante mais d'une mère de subsitution. Il ne m'était plus difficile de comprendre alors ce qui m'était James dans tout ces états. Elle était un peu trop envahissante pour lui, oubliant l'essence même de notre nature profonde de solitaire. Tout le long du voyage j'avais soupiré. Désormais, je me trouvais dans la maison du vieux avec plein de souvenirs qui m'entourait, la femme était partie dans la cuisine préparer une collation, alors que je soupirais en observant l'amas de souvenirs devant mes yeux. James était effectivement très présent, mais notre père et Davon n'y échappait guère non plus.

Je soupirais doucement en sentant la main du frangin se glisser dans mes cheveux pour me les ébourriffer alors qu'il souriait malgré son état des plus explosif. Il ne semblait pas vraiment si en colère finalement. J'esquissais moi aussi un sourire, avant de garder mes billes ancré sur lui. La tante s'appelait Lydia, je lui répondis par un léger hochement de tête, avant de soupirer en même temps que lui. Cherchant quelque chose dans ses poches, je ne fus absolument pas surpris de le voir sortir une cigarette et son briquet.

Seulement, je fus beaucoup plus surpris de voir un gateau lui glisser le long des cheveux. Visiblement, la tante ne semblait pas d'accord avec ça. S'il voulait fumer c'était dehors ici, malheureusement, la femme utilisa un mot qu'elle n'aurait peut-être pas dû utiliser pour James. Mes billes se fermaient alors que j'entendais mon frangin grincer des dents avant de s'apprêter à sortir en fracassant un cadre de son poing avant d'ouvrir la porte à la volée. Pourquoi cette femme agissait ainsi ? Peut-être qu'elle voulait avoir un fils depuis longtemps et que James en était l'image ?

Je soupirais en rouvrant mes billes, avant de la voir s'approcher de la petite table basse pour poser son plateau plein de gâteaux. Lydia s'approcha de moi, et me poussa littéralement à m'installer sur le divan. Ne pouvant la houspiller, je suivis son mouvement en déposant Kibo et Tsumi près de moi, on ne savait jamais où le danger se cachait. Je soupirais doucement avant de poser mes billes sur elle pour l'écouter. Visiblement, ce n'était pas par envie qu'elle agissait comme une mère, mais pour tenir une promesse. Je fermais encore une fois mes pupilles avant de décaler mon visage vers l'extérieur, ce crétin s'était installé sur une chaise longue et observait le ciel sans savoir pour cette vérité.

Je restais parfaitement silencieux esquissant un sourire lorsqu'elle parlait de James lorsqu'il était bébé. Avant de penser à sa mère et mon père. Je soupirais doucement, avant de voir qu'elle m'observait sous toute les coutures encore une fois. Sans doute devait-elle voir une grosse part de notre paternel en moi. D'ailleurs en sachant cela, j'avais bien envie de me lever pour aller exploser la gueule du frangin. Certes il ne savait pas, mais il y avait quelques indices qui pouvaient lui apporter un élément de réponses quand même. Je soupirais encore avant de voir la vieille dame se lever pour aller chercher quelque chose dans un tiroir.

Elle m'expliqua alors que mon père lui avait fait parvenir une lettre après sa mort où il expliquait les trois années qu'il avait passé au Japon. Trois années de bonheur au vu du sourire qu'il avait sur la photo, alors que j'étais dans ses bras. Je soupirais doucement en imaginant ma mère derrière l'objectif. Merde, ça me faisait tout drôle. La petit sœur de la mère de James me dit même qu'elle était ravie que notre paternel et pu retrouver l'amour après la perte de sa première femme. Je baissais les yeux avant de fermer mes pupilles. Papa aimait réellement maman hein ? Nous aurions peut-être même pus vivre heureux s'ils n'étaient pas tous les deux morts... James aussi auraient pu avoir une belle-mère, peut-être que les choses auraient différente alors.

Les mains légèrement tremblantes, j'ouvris la lettre avant de la lire à haute voix sans réellement m'en rendre compte alors que James revenait. Lydia ne se fit guère prié pour lui éclaté un journal sur le sommet du crâne, lui sommant de tout nettoyer et d'aller se panser la main. Mon regard sur mon frangin, je ne l'avais encore jamais vu ainsi. Il s'exécuté sans rouspété, alors que je reprenais ma lecture à voix haute.

-Lydia, sache que pendant trois ans je suis parti au Japon pour une mission humanitaire. Je ne pensais pas resté si longtemps, mais j'ai saisi la chance de refaire ma vie, un nouveau petit garçon vient s'ajouter à la famille. Il s'appelle Ozuki et est déjà un Lindley comme James. Toutefois, ne lui dis rien à propos de ça. Il est encore bien trop jeune pour comprendre. Lorsqu'il aura grandi un peu tu pourras lui en parlé, sinon les deux finiront bien par se rencontrer. J'espère qu'il me pardonnera un jour. Si d'aventure Ozuki passait par la maison, donne lui cette photo, c'est sa mère Izomi qui la prise, je suis sûr qu'il sera content de l'avoir.

Je sais que mes jours son compté à partir d'aujourd'hui, je vais malheureusement abandonner mes deux fils, sans pouvoir les éduquer. Je te remercie depuis tout ce temps d'avoir veillé et tenue la promesse de ta sœur. Quant à Ozuki... Je l'ai laissé à un policier de renom, j'espère qu'il pourra vivre une enfance heureuse et ne pas trop m'en vouloir en connaissant la vérité. Veille sur mes deux garçons s'il te plait.

Mes mains tremblaient de plus en plus alors que je levais les yeux vers la femme. C'était la même écriture sur mes lames, le vieux savait que mon enfance allait mal se passer ? Je soupirais en repliant la lettre, avant de poser ma tête sur le lustre au-dessus de ma tête. Je savais d'où je tenais ma partie de salopard, notre bon père me l'avait transmise. Je soupirais en me rappelant ma propre enfance, avant de poser la photo sur la table. Quelle ironie, si Mizu n'était pas intervenue, je n'aurais jamais sû que ma vie était fausse... Un autre soupir s'échappa de mes lèvres, alors que je ramenais ma tête vers Lydia.

-C'était quand même un sacré enfoiré... mais je peux pas lui en vouloir.

Mes mains tremblaient tandis que je posais mes billes en direction de Kibo. Ce sabre était le seul souvenir du vieux et je comptais bien le chérir. Désormais... je savais également le nom de ma mère. Izomi hein ? Je soupirais doucement en approchant mes mains d'un gâteau pour le manger. Izomi... un joli prénom hein ? Quant à se père de subsitution, je me demandais encore pourquoi il avait tourné si mal. La femme rigolait doucement en m'écoutant, alors que j'allais m'apprêté à continuer.

-J'ai était un Akimura, un Yasumoto sans jamais penser une seule seconde que tout cela n'était qu'un mensonge.

Je soupirais encore, avant de sentir une main se poser sur mon épaule et un sourire sur son visage. Lydia semblait plutôt touchante, mais c'était une partie que James ne pouvait guère voir. Je soupirais doucement, en l'entendant.

-Et maintenant tu es ce que tu as toujours été un Lindley de retour à la maison.

Je fermais les yeux en entendant les escaliers en bois craquer sous le poids du frangin qui descendait. Elle avait raison, j'étais de retour à la maison hein ? Mon cœur était toutefois beaucoup plus léger après la lecture de la lettre, alors que je me levais en direction de la baie vitré pour l'ouvrir.

-Je vais faire ce que papa aurait fait...

Sans en dire plus, j'approchais du frangin pour le balancer dehors par la baie-vitré ouverte. Il était temps de faire tomber les masques maintenant. James avait le droit de savoir pour cette fameuse promesse, mais comme il était aussi con que moi, le seul moyen de lui faire entendre raison serait de lui éclater le visage quitte à sortir dans le même état, mais j'allais faire réconcilié cet abrutie avec sa tante. Je suivis le frangin dehors en soupirant avant de me lui envoyer une droite sans qu'il puisse se relever. Comme à la maison hein ?

Spoiler:

James se comportait comme un ingrat avec sa tante, mais c'était parce qu'il ne savait ce qu'il se passait avec elle. Il n'avait aucune idée de la promesse faite à sa mère et n'avait sans doute rien entendu du contenu de la lettre. C'était à moi de le faire hein ? Je soupirais en abattant mon poing sur le nez de mon frangin que j'avais envoyé dehors rapidement. La tante s'était installée sur le bord de la bée-vitré et souriait en voyant ma réaction. Nous encourageant même à nous battre. James lui, n'avait pas vraiment apprécié la surprise, il menaçait de me buter, je le fixais sans bouger, n'esquissant guère le moindre mouvement, attendant simplement le bon moment pour lui révéler toute la vérité.

La réponse du frangin fut immédiate, son poing vint frapper mon ventre, alors que je reculais légèrement en essuyant les quelques perles de sang présentes sur mes lèvres, avant de le voir reculer et préparer un coup de pieds. Impossible de me le prendre celui-ci, je plaçais mes bras près de mon visage pour bloquer l'attaque, mais fut tout de même envoyé dans la pelouse, alors que le frangin était outré que sa tante rigole face à nos réactions. Esquissant un soupir avant de me relever, je fonçais sur lui frappant son ventre avec mon épaule, avant de me relever et lui envoyer un autre coup de poing dans le visage, en crachant sur le côté.

De là-haut, le paternel devait certainement se fendre la poire aussi. Peut-être qu'à force James allait finir par comprendre mon geste ? Je soupirais encore, en le voyant se lever pour me mettre un coup de tête en se demandant enfin ce qu'il se passait. Reculant légèrement le nez en sang, je l'essuyais rapidement avant de repartir à l'assaut du frangin. Lydia continuait de nous encourager, sauf qu'aujourd'hui il n'y aura pas de perdant, je l'avais décidé avant même de lever la main sur lui. Mes poings continuaient de s'abattre sur mon frangin, frappant plusieurs fois son ventre, pour mettre son visage à porté de mon genou, tandis que celui vint se fracasser contre son nez.

Je soupirais encore en le voyant s'étaler au sol. Je crachais un peu de sang avant de me jeter sur lui et lui mettre une dernière mandalle dans le visage. Ce sale con n'avait rien compris et je comptais bien lui expliquer maintenant. Mon regard plein de détermination malgré le sang qui coulait de mon, nez je lui envoyais un coup de tête pour éviter de m'en prendre un sans pour autant le lâcher. Alors que mes yeux le fixaient avec le même regard que celui de notre paternel.

-T'es qu'un sale con James ! Tu sais pas pourquoi elle agit comme ça, abruti ! Ta mère lui a fait promettre de t'élever comme son propre fils. C'est pour ça qu'elle est comme ça avec toi !

Lydia souriait tristement, tandis que je me tenais toujours au-dessus de mon frangin en parlant le plus calmement possible pour qu'il comprenne. Certes, je m'en voulais un peu de lui avoir éclaté la tronche, mais je soupirais en crachant encore un peu de sang sur le côté. Alors que mes billes ne le lâchaient plus.

-T'as compris maintenant ? C'est le vœu de notre père et de ta mère. Il voulait pas que ça se passe comme ça, alors ils ont tout misés sur leur dernier espoir Lydia.

Je le lâchais avant de tomber à côté de lui. Nous étions aussi blessé l'un que l'autre, mais j'avais gardé mes dernières forces pour lui dévoiler toute la vérité. Le regard posé vers le ciel, je n'éprouvais aucunement l'envie de me lever. J'observais simplement les étoiles, imaginant le visage souriant de notre paternel dans le ciel. Après tout, si je venais de défoncer James c'était pour lui. Il l'aurait certainement fait à ma place, sauf qu'il n'aurait pas fini dans mon état.

Du sang continuait de couler de mon nez, tandis que mes lèvres commençaient à en être trempé un peu. Je pouvais sentir la pression peser sur les épaules de Lydia s'affaissait. Depuis combien de temps elle trainait ce secret hein ? Pendant combien d'année elle a essayé de lui dire sans jamais pouvoir ? Je soupirais, m'apercevant qu'elle était comme nous incapable de dire ce qu'il devait être réellement dit sans l'aide d'une tierce personne extérieur.

Les yeux rivés sur le ciel je soupirais, avant d'entendre la tante de James se jeter sur lui pour le serrer dans ses bras en s'excusant profitant du moment de faiblesse du rouquin. Doucement, je me relevais en me mettant assis, avant de me lever et d'avancer doucement vers la maison. Une fois dedans avec toute la famille, je fermé la bée-vitré avant de m'installer sur une chaise en face du frangin.

Lydia s'affairait déjà à panser nos blessures, installant du coton dans nos nez, désinfectant les quelques égratinures en soulevant le fait qu'on était bien les fils de notre père. Toutefois, la vieille femme semblait plus légère. Je soupirais en voyant l'état de mon frangin, patientant qu'elle termine de panser mes blessures avant d'aller récupérer mes deux lames et m'installer sur le canapé pour sirotait un petit café bien mérité.

Un léger sourire sur mes lèvres, je venais de laisser la tante et le neveux seul afin qu'il s'explique enfin. C'était le bon moment pour James de craquer, alors que je serrais Kibo dans mes mains, posant mes billes sur la photo, ne pouvant m'empêcher d'imaginer ma mère derrière l'appareil. C'était un bel enfoiré notre père, mais il s'était montré toujours juste... Voilà pourquoi il m'était impossible de lui en vouloir.

Cela dit, je me jurais de ne pas refaire les mêmes erreurs que lui le jour où j'aurais moi aussi une famille. Immédiatement, je pensais à James, allait-il révélé l'existance de sa gamine à sa tante ? Je l'espérais, même si c'était loin d'être probable, pas tant qu'elle serait entre les griffes d'Umbrella. Raison de plus pour me démené et faire de l'opération un succès. Quant à ma famille ? Je soupirais doucement, comprenant peu à peu les paroles de Kyo.

Mizu hein ? Pouvais-je vraiment encore appeler ça une amie après tant d'année de recherche et d'inquiètude ? Je soupirais silencieusement en observant l'unique aile d'ange présente autour de mon cou. Le pendentif de ma mère brillait sous la lumière jaune du lustre, tandis que mes billes brillaient de leur éclat rouge. Je secouais la tête, Mizu et moi aurait pu être possible si je n'avais pas tué ce salaupard de Yakuza.

Depuis... la jeune femme était aussi insaisisable que l'eau. Je soupirais en baissant les yeux, me demandant encore pourquoi elle n'avait pas tiré les deux fois où elle en avait eu l'occasion. Mon esprit restait braqué sur elle, alors que James m'avait demandé de ne pas me poser trop de questions, mais après une telle journée c'était difficile de contrôler les questions de mon esprit. Il n'y avait qu'une chose de concrète, impossible de la laisser là-bas, j'allais bien trouver un moyen de la tirer des griffes de ces salauds.

Spoiler:

L'ambiance avait changé désormais. Il était préférable de laisser Lydia et James un peu seul pour ce dire ce qu'il devait être dit. Ce fut la raison principal de mon départ vers le canapé. Lieu où je pouvais penser à l'envie. Comprendre enfin certaine chose et me dire que d'autre aurait pu être belle si ma vie s'était déroulé autrement. Soupir après soupir, me cerveau parti de mes parents pour arriver jusqu'à Mizu. Décidément, cette fille m'obnibulé complètement. Comme l'avait dit le vieux, c'était peut-être un peu plus qu'une simple amitié qui m'animait envers elle... Peut-être.

Je soupirais avant, de ramener à ma tasse à la cuisine. À quoi bon continuer de pleurer sur un passé immuable hein ? Je soupirais doucement en posant ma tasse dans l'éveil avant de me tourner vers les deux autres. James venaient de sortir une cigarette et n'avait pas eu le temps de la poser à ses lèvres que sa mère de subsititution lui envoyait une belle baffe dans le creux de la joue. Certaine chose ne changeait pas hein ? Enfin ou presque, le frangin se contenta de grogner en troquant sa clope pour un bout de gâteau. Je décidais de m'installer aussis à la table le regard dans vague.

James savait que la seule chose qui pouvait me rendre comme ça c'était elle. Mais Lydia n'en savait rien elle, pourtant, son visage se posa sur moi tandis qu'elle souriait. J'évitais son regard en fermant mes billes avant de l'entendre dire que ce n'était pas bien de tirer une tête pareil. Je soupirais doucement avant d'attraper moi aussi un morceau de gâteau et de le porter à ma bouche. Les pépites de chocolats qui le formaient fondaient littéralement dans ma bouche tandis que je soupirais encore, avant de poser mes billes sur mon frangin en quête d'aide.

Je ne pouvais rien dire à propos de Mizu, pourtant la vieille dame se doutait de l'origine de mon désaroi alors qu'elle soupirait en me regardant droit dans les yeux.

-Tu es bien un Lindley y a pas de doute hein ? Comme ton père et James, tu fuis lorsqu'il s'agit de femme... Vous ne pouvez simplement pas faire les choses simplement un peu les garçons ? Vous trouver une bonne petite amie pour écouler des jours heureux ?

Je soupirais en l'entendant, ces parles sonnaient un peu cliché, mais au fond elle avait raison la bougresse. Je soupirais encore en portant encore une fois ma part de gâteau à mes lèvres les yeux clos. Peut-être que nous étions obligés de vivre ça en tant que Lindley ? Peut-être que c'était une part de notre destiné ? Mon regard se perdit dans le lointain, alors que je soupirai en revenant malgré moi à la réalité.

-Comme si c'était si simple...

Rien n'était simple. Mizu bossait pour Umbrella et ne semblait pas vraiment vouloir me tuer alors que le président souhaiter sans doute ma mort. Encore plus lorsqu'il allait apprendre que j'avais participé à l'assaut d'une de ses bases secrètes ? Mon regard se portait sur le frangin. Pour lui non plus la situation n'était pas simple. Sa petite fille était incarcérée dans une cellule de hautes sécurité sans doute hein ? Nous devions à tout prix la sortir de là. Je soupirais encore avant d'entendre des sirènes à l'extérieur.

-Police vous êtes cernés, sortez de la maison les mains bien en évidence.

Mes yeux se fermèrent, alors que je sentais les regards peser sur moi. J'approchais de la fenêtre pour voir le nombre de voiture. Ils n'étaient que trois voitures, mais un fusil à pompe braquait l'entrée, alors que les autres tenaient leur pistolet bien en joug sur la maison. Je baissais les yeux, avant d'attraper mes sabres et me tourner vers mon frangin et Lydia.

-C'est moi qu'ils veulent, le vigile de l'aéroport n'a sans doute pas apprécier de se faire assomé par un japonais sous pretexte que je ne voulais pas lui remettre mes sabres. Désolé.

J'attrapais Kibo et Tsumi en les plaçant à la ceinture, avant de me diriger vers l'entrée de la maison. Après un long soupir, je sortis avec mes deux sabres à la ceinture. Les flics me demandaient d'avancer doucement et de lancer mes sabres dans leur direction. Ma réponse fut la même que pour ce connard.

-Le premier qui touche à mes sabres, je le tue.

Tous armèrent leur armes en me demandant d'arrêté de jouer au caïd. Leur lois me tapait littéralement sur le système. La lumière des girophares dans la tête je soupirais avant de m'arrêter devant eux. Mes sabres personnes ne devaient y toucher. C'était une règle d'or. Si Hawk n'avait pas le droit de les approcher alors ce n'était pas une escouade de policier qui allaient me les prendre.

L'homme armé de son fusil se cru malin en tirant dans le ciel pour me faire peur, cela n'eut guère l'effet escompté. Leur regard interrogateur sur moi, je lisais très bien qu'ils n'allaient pas hésiter à me descendre. D'ailleurs le capitaine avait récupéré le haut parleur pour me le faire bien comprendre.

-écoute moi bien petit gars ! Les armes blanches sont interdites ici, j'en ai rien à foutre que tes sabres soient sacrés pour toi. Tu te plies à nos exigences où on te crible de balles clair ?

Son chapeau de cow-boy et sa gueule de texan me sortait par les yeux. Tous des gros cons ici hein ? Je n'allais pas avoir le choix on dirait bien, mes pupilles se fermèrent un moment, alors que j'entendais l'autre me balancer un dernier ultimatum. Pensait-il vraiment que je jouais ? Pensait-il vraiment que j'étais capable de jouer avec ça ? Mes crocs m'appartenaient à moi et à moi seul. D'un geste lent, je fis glisser Tsumi le long de son fourreau avant de la montrer à ces messieurs les gentils policier américain.

-Tu l'auras voulu ! Butez moi ce touriste les gars.

À peine eut-il finit de parlé que les autres appuyaient sur la détente. Les yeux fermés, je faisais tourner Tsumi devant comme un bouclier, empêchant les balles de m'atteindre avant de les aligner à mes pieds. D'un simple swing je fis repartir les balles vers les voitures, frappant les pare-brises ou perçant leur pneu avant de les regarder à mon tour. Il était au moins de bon ton de les avertir de ce qu'il allait se passer.

-Ne m'obligez pas à sortir mon deuxième croc. Je serais moins gentil cette fois.

Aucun sourire sur mes lèvres, seulement de la pitié pour ses enquiquinneurs qui venaient me gonfler chez moi ! Leur capitaine grogna alors qu'il ordonnait au types avec un fusil de m'ouvrir le bide. Je soupirais doucement, avant de sortir ma deuxième lame au clair de lune. Mon regard braquait vers l'agent de police, je soupirais une dernière fois avant de fondre sur lui avant qu'il n'est pu appuyer sur la détente. Mon sabre ne venait pas pour frapper sa chair, mais pour scier son canon et le rendre inutilisable. J'envoyais mon pieds dans la tête d'un agent qui voulait se prendre pour un héros avant de tourner mon regard vers ce connard de capitaine.

-Rappelez vos hommes, je ne suis pas un danger pour la population, mais si vous continuez à me chercher ainsi je pourrais très vite le devenir pour vous.

La détermination lisible dans mon regard ne mentait pas. Pourtant, l'homme voulait continuer de se croire plus fort qu'une mûle en me faisant passer pour le méchant alors que je venais de volontairement épargné un de ses hommes. Je fermais doucement les yeux avant de les rouvrir en observant les autres beaucoup moins sûr qui me braquaient avec leur flingue. Là sous la lune, j'allais leur montrer ce que signifiait avoir peur de la mort si personne ne m'arrêtait.

-Ce sera mon dernier avertissement... Soit vous rangez vos armes et on discute, soit vous ouvre le feu et perdrez ce qu'il fait de vous des agents de police...

Je soupirais doucement, attendant sa réaction, espérant silencieusement qu'il devienne un homme sage pour simplement me foutre la paix. Après tout, je n'avais tué personne encore ? Il n'y avait qu'un fusil de trancher, les choses pouvaient s'arrêter avant de s'envenimmer. Surtout... que ce n'était ni le moment ni le lieu pour ça. Mon regard se tourna vers le ciel, tandis que je m'excusais de mon comportement envers mon père. Les cartes étaient désormais dans la main du capitaine.

Spoiler:

C'était un peu de ma faute si des flics se trouvait au pas de la porte de chez le frangin. C'était aussi un peu de ma faute si c'est gros con avait tiré avant de s'expliquer. Décidément, j'arrivais pas à comprendre ses gens. Les armes à feu ne le posaient aucun problème, mais deux simples sabres japonais les rendaient fous. Heureusement, la technique du vieux maître rachitique ne m'avait pas échappé et j'avais pu m'en servir pour protéger la maison. Je soupirais en regardant le capitaine, avant de voir leur regard se tourner vers la maison. James approchait avec un gâteau qui n'arrêtait jamais de faire voler avant de le rattraper.

Il s'approcha lentement, passant les deux premières voitures avant de m'éclater le gâteau sur le visage, il me faisait bien comprendre que j'avais un peu abusé en les laissant tirer. Une fois qu'il eut terminé, James essuya ses mains sur ma veste, avant de regarder les flics. Plus précisément le capitaine, les deux hommes semblaient se connaître j'en étais persuadé. L'arme de monsieur le cow-boy se posa immédiatement sur le frangin, alors que les autres regardaient la scène sans vraiment comprendre ce qu'il venait de se passer.

Je me relevais doucement, en soupirant avant de faire revenir Tsumi à son fourreau et d'observer avec un regard légèrement mauvais. Certes, je l'avais mérité, mais ma veste ne le méritait pas elle. Un soupir s'échappa de mes lèvres alors que je posais ma main gauche sur les poignées de mes sabres en me tenant droit près du frangin. Visiblement, le flic ne semblait très content de voir James. Je me rappelais aussi le regard de Lydia qui semblait être habitué à ce genre de choses. Peut-être que je lui avais rappelé un peu le frangin à ce moment ?

Un flux d'air constant s'échappa de mes lèvres alors que j'entendais James faire preuve de son tact habituel. James n'attendait aucune réponse pour avancer, avant de se faire arrêter par un policier qui lui tenait le bras. Le pauvre homme vit sa tête se faire fracasser dans le pare-brise, alors que je tournais la tête négativement. Ces types n'avaient pas encore compris que jouer les durs devant nous n'était pas une solution ? James leur fit bien comprendre, tandis que le vieux fit preuve de conscience et laissa le champ libre au frangin qui me faisait au revoir de la main en souriant. J'esquissais un léger sourire en regardant le capitaine.

-J'imagine que je vais devoir vous suivre ?

L'homme avait cessé de jouer au cow-boy et me regardait en soupirant, alors qu'un de ses flics s'approchaient déjà pour me passer les menottes. Le vieux leva la main en me regardant avant de soupirer signe que l'autre devait arrêter.

-Va rejoindre ton frère, mais si tu remets les pieds ici un jour, passe au poste on s'expliquera tout les deux.

Silencieux, je m'inclinais respectueusement, en m'excusant pour le fusil avant de partir rejoindre James, ma veste totalement tâché. Je la retirais pour la fourrer dans le sac en le regardant en souriant. Il avait fait une forte impression aux flics, peut-être que c'était parce que les deux hommes se connaissaient ? En tout cas je me demandais comment il avait fait pour comprendre que nous étions effectivement frangin le flic. Un soupir traversa mes lèvres alors que je regardais James.

-On rentre ? Et... la prochaine fois qu'on passe ici soit gentil de me prévenir que je sois pas surpris si un connard en veut à mes sabres.

Un soupir plus tard, je fis non de la tête en me dirigeant déjà vers l'aéroport dans l'espoir de quitter ce pays que je ne pouvais pas supporter, ni comprendre au final. Je n'étais homme à me trouver au-dessus des lois, mais mes sabres ne devaient en aucun cas quitter ma ceinture. C'était ce que je comptais faire comprendre au capitaine la prochaine fois qu'on se verrait, histoire qu'il ne soit plus surpris lorsqu'il verrait un japonais avec deux katanas se balader en ville. Je m'en voulais un peu d'avoir mis tant de bordel devant la maison de Lydia, mais je n'avais pas vraiment eu le choix. Cela dit, les choses auraient pu être beaucoup plus rapide, surtout si je ne m'étais pas retenu.

Alors que je continuais de penser, nous approchâmes dun hôtel. James poussa la porte d'entrer alors que je le suivais en soupirant. Ce n'était pas miteux loin de là, mais plutôt rustique. Lorsque le gérant me vit entrer à la suite du frangin, je le vis m'aboyer dessus.

-Hé là petit ! Vas t'en avec ce que tu portes à la ceinture ! Pas de ça chez moi !

Un bon gros soupir s'échappa de mes lèvres. J'étais en chemise maintenant, donc l'homme pouvait voir mon picador dormir dans son holster et le seul truc qui l'énervait c'était mes deux sabres ? Je lançais un regard implorant à James avant de soupirer à nouveau. Cela avait beau être le lieu de naissance du frangin j'avais beaucoup de mal à l'apprécier à sa juste valeur.

Est-ce que le frangin allait prendre ma défense pour une fois hein ? Je soupirais doucement en avançant vers le comptoir avant de voir le vieux tenancier se résumer et me laisser suivre James. Mes pas sur le parquet résonnaient tandis que nous montions à bord d'un ascenseur. Mes billes se posaient sur lui pendant que celui-ci nous menait au troisième étages.

-Qu'est-ce qu'ils ont tous avec mes sabres ?

L'ascenseur arriva et il était temps de trouver notre chambre, la trois cent quatorze d'après ce que je lisais sur le petit porte clef. Une fois devant, James ouvrit la porte alors que j'entrais à sa suite en soupirant. Retirant ma cravatte et posant mes deux katanas contre un mur avant de regarder ce qu'elle contenait.

C'était une chambre double, avec un lit superposé, une télévision et un grand frigo non loin du lit. Un petit coin douillet pour une nuit, malgré que je m'en voulais toujours un peu pour ce qu'il s'était passé. Bien sûr, je cherchais aussi une certaine logique dans ce pays de fous où les lames semblaient faire peur. Ce n'était vraiment pas un lieu pour moi hein ? Je soupirais encore, avant de prendre le temps de m'agenouiller sur le lit et sortir la photo que Lydia m'avait donné.

-J'ai du mal à comprendre certaines règles ici...

et pourtant, c'était bien ici que notre vieux père dormait pour l'éternité maintenant. Il était évident que j'allais venir le voir, mais que je ferais en sorte de ne plus être un problème pour leur loi à la con, pas en me séparant de mes sabres, mais en exposant ma situation. Kibo et Tsumi étaient comme une partis de moi désormais, impossible de les laisser dans les mains d'un autre, sans mon approbation...

Spoiler:

Mon regard brauquait sur la photo du vieux, je repensais aux paroles de James. Je lui ressemblais hein ? C'était ce qu'il avait dit après tout et je n'avais rien pour le contredire cette fois. Je m'étais contenté de soupirer et de le suivre sur le moment, au fond il avait peut-être raison. Après tout c'était pour lui que j'avais éclaté la gueule de James pour le réconcilier avec sa tante. Ce con ne s'en serait jamais rendu compte sinon. La fenêtre de la chambre ouverte laissait passer une légère brise qui faisait voler mes cheveux, alors que je tenais toujours la photo dans ma main droite. Papa j'aurais tant voulu te connaître.. C'était ce que mon esprit ne cessait de crier alors que l'on entendait de véritable cri dans la chambre d'à côté.

L'endroit avait pourtant l'air gentillet, à en juger par les couleurs chaudes sur les murs ou les différentes house de couette de couleur, mais les occupants n'étaient guère si calme. Je soupirais en entendant encore une fois crier dans la chambre d'à côté remarquant le son d'une voix de femme et celle d'un homme. Immédiatement, mes billes se posaient sur mes sabres à l'entrée, mais je ne devais pas bouger. J'en avais déjà assez fait chez la tante, pas besoin de recommencer. Le frangin me disait que les gens d'ici étaient innoffensif et même plutôt cool, mais les voisins me semblaient pas de ce genre là. En réalité, la femme semblait pleurer, alors que l'homme l'insultait.

La cacophonie dura un certain temps sur le même diapason. Jusqu'à un gros boum retentisse et que je reçoive la bouteille de mon frangin dans les mains. C'était son tour de se salir les mains hein ? Je soupirais en fermant les yeux, entendant la porte de leur chambre se faire fracturer avant que l'homme n'hurle sur le frangin. Qui était-il hein ? Son pire cauchemar ? La dernière chose qu'il lui serait donné de voir ? Les synonymes étaient fort nombreux. Lentement, je reportais mon attention sur la photo, avant d'entendre le vieux réceptionniste monter avec un fusil.

Je soupirais doucement, avant de me glisser hors de la chambre alors que ces billes marrons me fixaient. Son fusil se braqua immédiatement sur ma tête, alors qu'il aboyait comme un chien.

-Qu'est-ce qu'il se passe ici bon sang ?

Un soupir traversa mes lèvres, alors que je pouvais entendre des râles dans la chambre d'à côté. James venaient de mettre un terme au massacre de la demoiselle hein ? Quant à moi, je devais m'occuper de ce type. S'il entrait dans la chambre c'était mort, les flics allaient débarquer et nous n'aurions plus qu'à nous rendre ou nous battre. Mes poings restaient ouvert, alors que je sentais le canon crasseux de ce type sur moi. Je soupirais avant de le décaller avec deux doigts. La réponse fut immédiate, il le replaça immédiatement sur ma gueule.

-Rien, redescendez c'est fini maintenant.

James n'allait pas tarder à sortir et lorsqu'il le verrait sortir seul, il comprendrait alors. Je n'avais pas le choix. Mes doigts se fermèrent sur le canon rapidement, alors que j'envoyais un coup de pieds dans le ventre du vieil homme avant de balancer son arme dans le fond du couloir et lui éclater mon poing dans le visage. Rampant sur le sol le nez et la bouche en sang, l'homme tenta de fuir, mais je terminai le travail en lui envoyant mon pied dans la tête histoire qu'il se taise pour quelques heures. J'approchais de son visage en attrapant ses cheveux en soupirant.

-Pourquoi les gens d'ici n'écoute jamais ?

Je poussais un autre soupir en éclatant son visage sur le sol avant de me tourner vers le frangin qui sortait de la chambre. Il ne m'avait pas remarqué et semblait trop concentré sur la jeune femme qu'il venait de sauver. Je soupirais en regardant le vieux, que devais-je faire de celui-ci ? Le finir et l'envoyer à côté de l'autre cadavre ? Où soigner ses plaies et m'excuser ? Il avait vu mon visage après tout, mais ne savait que c'était James qui était entré dans la chambre. Vu son QI il ne devait même s'en douter, pourtant allais-je vraiment faire preuve de clémence ? C'était la question que je me posais avant de chopper le vieux et de l'amener dans la chambre. Inutile de faire plus de mort pour ce soir.

Je déposais mon colis sur une chaise, avant de me tourner vers mon frangin et la femme. Son visage était marqué par de violent ématome, sa bouche saignait et ses yeux étaient injectés de sang. L'homme lui avait brisé le poignet à voir sa position et je n'osais pas imaginer le nombre de bleus qui recouvrait son corps. Je soupirais doucement avant d'aller chercher de l'eau pour lui passer une serviette humide sur le visage histoire de lui retirer le sang présent, avant de me tourner vers le vieu et de faire de même en soupirant.

-Désolé pour lui, j'avais pas envie de le tuer.

Cela aurait été plus simple, mais les flics auraient trouvé mes empreintes dessus et je n'allais certainement pas m'en sortir. En revanche, ce fut mon seul geste pour le vieux, tandis que je cherchais dans la salle de bain un kit de premier soin. Le trouvant au-dessus d'une étagère et plein de poussière, je soufflais dessus, avant de revenir avec et le tendre au frangin.

-Ne vous inquiètez pas, on s'occupez de vous madame.

Je commençais à ouvrir la boîte pour lui passer les premiers secours, tandis qu'une sale surprise nous entendait. Son flanc gauche était imbibé de sang et je regardais James le regard énervé. Ce mec lui avait explosé les côtes et peut-être même créé une hémorragie interne. Cette fois, on allait avoir besoin d'un coup de main.

-Faut l'appeler James, on a pas le choix.

Pourquoi nous n'avions pas le choix ? Parce qu'un cadavre se trouvait dans la salle d'à côté et qu'un connard dormait sur une chaise. Notre unique solution pour faire un travail correct c'était d'appeler Lee, le docteur de l'unité. Je restais près de la dame pour lui tenir la main, lui passant un peu d'eau sur le visage, tandis qu'elle semblait souffrir. Mes dents se serraient alors que je me tournais vers James le regard grave.

-J'espère que tu l'as saigné le salopard !

Plus le temps passait et plus elle voulait s'endormir, la laisser ainsi n'était pas une bonne idée. Je décidais de la porter jusqu'au lit. Pour l'installer un peu plus confortablement avant de soulever sa tunique et voir les dégâts. Une grosse tâche noir se trouvait sur son flanc gauche. La pauvre ne devait avoir que vingt-cinq ans et allaient crever parce qu'un connard venait de lui éclater la gueule. Je serrais les dents, en voyant encore d'autre marque de coups porté par l'autre naze.

Il était difficile de me contenir, mais l'on devait faire preuve de sang froid dans une telle situation. Notre seul espoir c'était Lee, il allait certainement nous dire quoi faire pour la sauver. Je l'espérais, l'envie de me retrouver avec un cadavre sur les bras ne me plaisait pas du tout.

-Innoffensif et plutôt cool hein ?

Je soupirais en restant près de la demoiselle qui tentait de parler doucement. Je lui intimais de se taire en lui disant que tout allait bien se passer, qu'elle n'avait plus rien à craindre. Elle était en sécurité avec nous. Quant au vieux, il allait dormir un bon bout de temps encore, la fille était plus importante que ce vieux con de toute façon. Je soupirais en gardant levé sa tunique. On devait savoir quoi faire pour la faire survivre jusqu'à l'hôpital, à ce train là, elle allait mourir c'était certain.

Spoiler:

Le calme était légèrement revenu dans l'hôtel désormais, bien que l'on se retrouvait dans la chambre avec un gérant amoché et une jeune femme au frontière de la mort. Toujours installé à son chevet, je me mordais les lèvres en posant mes billes sur mon frangin. Il avait déjà le téléphone en main, il ne fallut que quelques secondes pour que Lee réponde au combiné. Rapidement James, se rapprocha pour poser le téléphone sur la petite table de chevet en allumant les hauts parleurs. Le coréen avait retrouvé l'usage de sa langue et semblait pressé. Nul doute qu'il allait arriver... Nous devions donc trouver un moyen de la faire tenir durant le temps de vol de Lee.

Il fallait donc ouvrir au niveau de la blessure pour voir ce qu'il se passait hein ? Pour ça nous avions besoin d'un couteau où de quelques choses de coupants. Je remarquais vite le couteau dans la chaussure du frangin mais ne dit rien en comprenant qu'il s'agissait de l'arme qui avait eu raison de l'autre. James eut la bonne idée d'aller chercher du côté du gérant endormi, il y trouva ce qu'il avait besoin et revint vers moi. Ses billes me fixaient, alors qu'il me demandait de trouver une information sur son identité. J'acquiesçai avant de partir, l'entendant parler de nous débarasser du corps. Sans pourtant me retourner, j'essayais de le regarder par-dessus mon épaule en inspirant légèrement.

-Je me charge du corps, occupe toi de la maintenir en vie.  

Je partis rapidement dans la chambre d'à côté, ouvrant la porte à grand coup de pieds avant de pénétrer à l'intérieur. Le corps de l'autre abruti se trouvait en plein milieu, sa gorge continuait de vouloir dégloutir son sang, tandis qu'une grosse flaque de sang se trouvait à mes pieds. Rapidement, je fouillais la chambre à la recherche d'un quelconque sac de la demoiselle. Je fus surpris de trouver un joli sac en cuir posé sur une table éloigné du corps. Ce fut d'ailleurs sur ce bord que je trouvais une marque de sang. C'était là qu'il lui avait éclatait les côtes hein ? Je soupirais en récupérant le sac, avant de le porter à la chambre. Je pris bien soin de refermer le reste de la porte derrière moi, avant d'entrer dans notre chambre et de poser son sac à l'entrée.

-J'ai trouvé ça, je suis sûr que ça lui appartient.

Je soupirais en fixant mon frangin avant de m'approcher de mes sabres pour les passer à ma ceinture. La demoiselle faisait un joli somme, tandis que je pouvais voir le lit tâché de sang. Mon regard sur le frangin, je le vis esquisser un léger sourire alors qu'il disait que Lee allait arriver avec Hawk. Il me demandait d'éviter les paris débiles hein ? C'était bien vrai, depuis que j'avais rencontré le mécanicien, nous avions tendance à parier sur tout et n'importe quoi. Pour seule réponse, le frangin reçut un soupir, alors que j'étais déjà sorti me débarasser du corps.

La première à chose à faire était de trouver un chantier encore frais et couler le corps dans le béton. J'entrais dans la chambre et refermait la porte, avant de sauter par la fenêtre pour faire un peu de repérage. Les rues de cette partie de la ville étaient mal éclairés, je n'eus aucun mal à me fondre dans l'obscurité et devenir aussi silencieux qu'une ombre. Je tournais deux fois à gauche puis une fois à droite, marchant pendant cinq bonnes minutes avant d'apercevoir un chantier, seul problème des petits dealers de drogue faisait leur vente juste devant. Je poussais un léger soupir depuis ma position en remarquant que ces abrutis c'étaient mis dans l'obscurité pour sans doute passer incognito.

Je poussais un léger soupir, ce serait un bon test pour savoir si j'avais effectivement récupéré mes talents d'assassin. Seulement, je ne comptais pas les tuer. Seulement les assomer pour un bon moment. Silencieusement, je passais de place d'ombre à place d'ombre, faisant volontairement du bruit par moment pour que tous regarde dans la même direction. Une fois que mes proies étaient placés, je n'eus plus le moindre mal à me placer derrière et assomer un premier avant de me refondre dans l'ombre pour venir en frapper un deuxième, avant de fondre sur le troisième et en terminait vers le dernier. Les pauvres ne devaient avoir rien vu venir. Peut-être juste la couleur de mes cheveux, mais certainement pas mon visage ni mes yeux. Je poussais un gros soupirs remarquant avec plaisir que le camion où se trouvait le béton tournait en permanence. C'était une aubaine, je n'avais plus qu'à repartir rapidement pour récupérer le corps et le couler pour l'éternité.

Cinq minutes plus tard, j'étais de retour dans la chambre passant par les escalier de secour pour remonter directement et passais par la fenêtre pour me trouver nez à nez avec le corps. Mes dents se serraient, alors que je commençais à le fouiller pour récupérer ses papiers et au moins connaître son identité. Ce con portait le même nom que mon frangin James Strom. Je rangeais son porte feuille dans ma poche arrière avant de prendre la corps et filer rapidement jusqu'au chantier. Cette fois, il me fallut un peu plus de dix minutes pour l'atteindre. Le colis était un peu encombrant malgré tout. Les autres étaient encore en train de dormir tranquillement, alors que j'approchais avec mon paquet surprise.

Une fois arrivée, je ne me fis pas prier pour le balancer dans un troue où devait sûrement être coulé du béton le lendemain. Le corps s'éclata au fond, j'entendis un bruit d'os se brisait alors qu'il prenait une position improbable. Doucement, j'approchais du camion pour faire monter la cuve et laisser couler le béton. Le liquide épais gris eut tôt fait de recouvrir son corps, alors que j'approchais lentement du trou pour m'expliquer avec lui.

-James hein ? Tu mérites tellement pire que ça pour ce que tu lui as fait.  

Je soupirais en tournant mon regard, voyant son corps se faire ensevelir sous le béton frais. Les autres continuaient de dormir, j'approchais doucement de leur corps pour récupérer leur drogue et la balancer dans le troue. Ils n'avaient pas besoin ça pour vivre. Doucement, je plaçais un trou pour voir le visage de l'autre naze se faire ensevelir.

-On se retrouvera en enfer, en attendant salut bien le diable de ma part.  

Je poussais un soupir, laissant la machine continuer son œuvre. Autant faire une belle dalle pour que personne ne se doute de rien. Quant aux quatre jeune, je posais mes billes sur eux en soupirant. Sortant un billet pour chaqu'un du portefeuille de ce James, avant de le glisser dans une de leur poche. Je récupérais également les papiers d'itentité du monsieur à savoir tous ce qu'il pourrait mener quelqu'un jusqu'à sa piste, les glissants dans mon propre portefeuille en vue de les détruire plus tard, avant de balancer le reste dans le troue avec le cadavre.

Le corps au fond du béton était totalement enseveli et je jugeais la couche suffisament haute pour que personne n'ai l'idée de venir casser cette jolie plaque de béton. Il était temps de rentrer maintenant, un soupir s'échappa de mes lèvres, alors que je m'occupais de la machine avant de filer rapidement. C'était un travail habituel chez les Yakuzas, Une habitude qui ne m'avait pas vraiment quitté au final. Je lâchais un gros soupir, avant de remonter dans la chambre et revenir dans la notre. À peine avais-je poussé la porte que je soupirais.

-C'est bon pour le corps, par contre il y a une belle flaque de sang à côté.  - Mon regard se tournait vers la demoiselle qui dormait encore. - Comment va-t'elle?

Un autre soupir s'extirpa de mes lèvres alors que j'approchais du gérant pour récupérer des clefs avant de refiler. Un peu de nettoyage s'imposait désormais à côté, une fois ceci fait plus personne ne soupçonnerai quoi que ce soit. Une fois les clefs récupérés, je les fis tourner entre mes mains en soupirant, attendant tout de même la réponse du frangin. Peut-être allait-il avoir besoin de moi.

Spoiler:

Mon travail était presque terminé. Désormais, le cadavre allait croupir pour l'éternité à l'intérieur d'un mur. En regardant le frangin et la jeune femme, je soupirais doucement en fermant mes poings. S'il n'avait pas tué ce gars, je l'aurais certainement fait. Son acte était impardonnable, ce type méritait bien pire qu'un simple couteau dans la gorge. Mais le sujet était clos désormais, il dormait profondément dans le béton, alors que la demoiselle semblait sauve. Peut-être pas tant que ça finalement. Le sang continuait de vouloir sortir de sa plaie, alors que j'entendais mon frangin dire que son était stable. Certes, mais pour combien de temps encore ?

Les clefs du gérant dans mes mains, je ne cessais de les faire tourner autour de mon doigt, provoquant un léger son métallique. Qui était-elle ? Il était peut-être temps de le savoir non ? James ne se fit pas prier pour prendre son sac après avoir fait craqué ses mains pour le retourner littéralement sur la table. Il y avait le strict nécessaire pour du maquillage, quelques mouchoirs, un portefueille en cuir et deux petits sachets. L'un contenait des têtes de canabis, alors que le deuxième était remplie d'une poudre blanche. Je fronçais les sourcils en regardant mon frangin l'ouvrir, c'était certainement de cocaïne hein ? Bingo, James recracha tout avant de me dire son nom.

Une junkie portant le nom Sherazhad Malone, la simple sonnorité de son nom de famille me fit imméditament penser à la mafia italienne. Si c'était le cas, nous étions dans de beaux draps. En tout cas, le type n'avait aucunement l'air d'être un Italien. Certainement originaire d'ici il avait certainement vendu cette saloperie à la jeune femme. Un soupir transperça mes lèvres alors que je voyais clairement le scénario s'étioler devant moi. Mon visage se tourna vers elle, comment aurais-je pus penser qu'une jeune fille aussi jeune puisse se droguer aussi durement ? Elle avait certainement des choses à caché, mais ne roulait pas sur l'or malgré tout. Mes poings se serraient un peu plus, alors que j'approchais du paquet et du canabis.

-Je vais m'occuper de ça, j'ai l'habitude.

Malgré que Yasumoto soit un connard, il avait toujours plus ou moins interdit à sa famille de consommer de la drogue, même si lui même en vendait. Aussi, je savais très bien comment détruire ce genre de preuve, la méthode était tout aussi radicale pour que pour les corps, après tout le ciment était une très bonne cachette. Seulement je n'avais pas penser à cette éventualité, il me fallait donc innover un peu. Les disperser dans l'air n'étaient pas une très bonne idée, mais j'avais déjà ma petite idée en tête.

Je sortais de la chambre, avant de me diriger vers l'accueil puis vers les sous-sol. Bingo, je trouvais une sale avec une grosse chaudière qui ne semblait pas vraiment être visité au vu du nombre de toiles d'araigné dans la pièce et encore moins par l'amas de poussière qui se trouvait partout. Ce fut ici, entre deux tuyaux à l'arrière de l'épaisse machine que je glissais les deux sachets en soupirant. Personne ne viendrait fouiner ici. Je claquer mes mains en soupirant, avant de me diriger vers un débarra et récupérer des produits de nettoyage et une bonne serpière, ainsi qu'un saut.

Je remontais dans la chambre de l'autre cadavre, pour faire couler l'eau chaude et verser le produit dans l'eau en regardant le sol, avant de retirer ma chemise. Inutile de me salir davantage. Ainsi je me mis au travail, faisant travailler mes mains pour retirer le sang qui commençait doucement à sécher. Il y avait quelques éclaboussures sur les murs ainsi que sur la table. L'homme n'avait sans doute pas compris ce qu'il lui arrivait et cherchait sans doute de l'aide vers la jeune femme qui devait se trouvait près de la table sur le sol. Je soupirais en continuant de frotter fort, entendant par moment des cris à l'étage du dessus. Le texas était réellement charmant n'est-ce pas ?

Combien de temps avais-je passé à récurer ce sol pour le rendre aussi brillant que d'origine ? Une heure ? Peut-être deux ? En tout cas j'avais terminé ma tâche et me trouvait en sueur. Je frottais mon front, avant de me relever et mettre l'eau usagé dans les toilettes avant de tirer la chasse et laver la serpière ce qui me prit une heure supplémentaire. Un temps précieux qui permit à Lee et Hawk de débarquer, si le coréen avait rejoint immédiatement la chambre de James pour y rester, en revanche le mécanicien était vite ressorti pour me prêter main forte.

-Oh ? Déjà fini ? Je devrais penser à dire à James que tu peux être une fée du logie !

Je soupirais en entendant sa voix avant de me tourner vers lui et sourire légèrement. Comment aurait-il pu croire qu'un meurtre avait eu lieu dans ici, maintenant que le sol brillait. Il n'y avait que la serpière qui semblait être trop imbibé de sang, je n'eus guère d'autre choix que de la brûler pour lui faire perdre cette légère couleur rouge et la rendre méconnaissable, une fois mon œuvre accomplie, je rangeais mon briquet en la balaçant à la poubelle quittant la chambre.

-et lui ?

Je compris rapidement qu'il parlait du corps, en me suivant jusqu'à la chambre de James. Alors que je poussais la porte, je soupirais en fermant les yeux, avant de poser mes billes sur le frangin.

-Il fait trempette avant de finir comme une brique.

Hawk me regardait en plissant les yeux comme s'il avait mal pour lui. Je ne pus m'empêcher de regarder vers le lit. Lee semblait concentré et s'occupait de la jeune femme avec le plus grand soin. Visiblement elle avait quand même perdu pas mal de sang, mais un peu plus et elle était bonne pour y penser. Nous avions échappés à la transfusion sanguine de très peu expliquait-il avant de remettre ses mains à l'intérieur de la jeune femme.

Un bruit attira mon attention et finalement, je vis le vieux gérant commencer à émerger. J'approchais de lui doucement en remettant les clefs dans ses poches avant de le faire tomber de sa chaise et le bloquer sur le sol en écrasant ses jambes avec mes pieds. Un peu cruel comme méthode certes, mais je voulais être bien certain qu'il n'allait pas nous mettre des bâtons dans les roues. Je soupirais en le regardant avant d'attraper ses cheveux comme tout à l'heure.

-Ah voilà ? Vous êtes réveillé maintenant hein ? Soyez sage et restez tranquille, au moindre mouvement je vous renvois dans les bras de Morphée.

Son visage semblait craintif maintenant, lorsque je relâchais mon étreinte de ses jambes, il se releva docilement avant de s'asseoir sur la chaise calmement. Dans ma bonté d'âme, je m'occupais de lui ramener un verre d'eau en l'entendant parler. Sa voix rocailleuse n'avait plus ce timbre si arrogant désormais.

-Qu... qui étes-vous ? Des mafieux ?

Le vieil homme semblait presque craintif désormais. Il tremblait légèrement en prenant le verre que je lui tendais. Le gérant devait certainement penser que j'avais empoisonné l'eau pour le contraindre au silence. Un sourire léger s'afficha sur mon visage, alors que je parlais à voix basse pour que lui seul m'entende, James étant relativement près il put écouter ma réponse.

-Nous ne sommes pas des mafieux non, mais ne vous mettez pas sur notre chemin. C'est tout ce que vous devez savoir, quant à cette eau vous pouvez la boire sans crainte ne vous en faite pas. Maintenant restez simplement silencieux.

Je me tournais vers James en soupirant. Il allait sans doute être surpris de me voir réagir de la sorte, mais j'avais très bien appris à contrôlé les peurs humaines chez les Yakuzas. Il n'était guère rare de voir ce genre de comportement au domaine. C'était peut-être une partie de moi que je me devais de détester ? Qui sait ? En tout cas, je me demandais pourquoi James n'était pas près d'elle à la rassurer. La réponse me sauta aux yeux lorsque je regardais Lee. Il ne voulait pas d'assistant, hormis peut-être Hawk à qui, il demandait régulièrement de lui apporter telle ou telle chose. Cette jeune femme ne pouvait pas comprendre la chance qu'elle avait d'être tombé sur nous et nous allions d'ailleurs certainement le payer, sauf si notre docteur avait une solution.

Spoiler:

Enfin, la cavalrie était arrivée. Hawk et Lee étaient enfin dans la petite chambre, le docteur au chevet de la jeune femme alors que le mécanicien lui servait plus ou moins d'assistant. Entre temps, le gérant avait fini sa petite sieste. Il ne me fallut que quelques secondes pour le remarquer et réagir en conséquence, lui intimant que nous ne représentions aucun danger tant que ce type restait sagement à sa place. Faisant preuve d'intelligence, l'homme c'était assis sagement sur sa chaise, alors que j'observais notre docteur s'occuper de la petite.

Malone hein ? Même au Japon ce nom n'était pas inconnu, Yasumoto m'en avait parlé très brièvement. Il s'agissait d'une grande famille de la mafia Italienne. Des caïds sans foi ni loi qui tuaient quiconque se mettaient en travers leur chemin. Je soupirais doucement en laissant mon frangin pour aller récupérer mes deux sabres. Ils me seraient indispensables. Peu importait le pays d'origine, les mafieux agissaient toujours de la même façon. D'ailleurs, cela ne m'étonnerait qu'à peine qu'une voiture soit déjà en place pour vérifier que tout se passait bien pendant que les hommes se plaçaient pour faire le ménage.

Ce n'était encore que des suppositions. Je ne pouvais pas vraiment agir sur la fois d'une intution, mais heureusement ou malheureusement, le gérant m'offrit la réponse que je voulais. Il s'agissait effectivement de cette famille de mafieux. Il me fallut que peu de temps pour comprendre ce qu'il allait réellement se passer. Le vieux fut remercier par une cigarette de la part de James qui fumait tranquillement, tandis que je m'étais eclipser le temps d'aller récupérer le fusil qui se trouvait encore dans le couloir. Lorsque je revins, le fusil traversa les airs pour se retrouver dans les mains d'Hawk. Il allait en avoir besoin.

Mon visage se tourna enfin vers le frangin, les Malone semblaient particulièrement connus. Plus particulièrement leur fils qui se trouvaient être un gros taré qui n'hésitait pas une seule seconde à tuer tout le monde pour simplement s'amuser. Ce type me dégoûtait vraiment... Ses méthodes n'avaient rien de conventionnelles, il était un peu comme l'autre partie de moi qui dormait paisiblement enchaîné dans les méandres de mon esprit.

Nos regards passaient souvent vers la jeune fille qui se faisait soigner par notre bon et loyal docteur. Il m'était tout simplement impenssable de laisser cette jeune femme entre les mains encore un moment. James semblait être du même avis que moi, son regard me disait qu'il voulait l'amener à la planque pour lui offrir une nouvelle vie et la guérir de ses addictions. Je soupirais doucement avant de l'entendre parler, fermant doucement mes yeux.

Le frangin venait de m'appeler Lindley hein ? Son regard était beaucoup plus sérieux qu'à l'accoutumer. Tout comme moi, il désirait réellement lui offrir une nouvelle vie et cela n'avait absolument pas échappé à Hawk qui nous fixait avec de grosses billes. Le pauvre ne devait pas vraiment ce changement qui s'effectuait petit à petit. Souriant doucement, je hochais simplement la tête en signe d'approbation avant d'avoir Hawk sur le dos. Le mécanicien désirait savoir pourquoi son boss voulait la sauver hein ? Je soupirais doucement, en fixant le frangin.

-Le vieux déteint sur nous, mais plus important prend ma veste dans le sac. Elle est un peu taché mais elle te couvrira des balles. Les gêneurs ne devraient plus tarder.

Je soupirais doucement en posant ma main sur l'épaule de Hawk. Ce n'était pas vraiment un conseil et cela sonnait plutôt comme un ordre. En réalité, je n'avais aucune envie de voir le mécanicien se faire tirer dessus et mourir. Lee revenait expliquant qu'il faudrait 24h pour voir comment elle allait tenir. Je soupirais doucement en me tournant vers le gérant, me rapprochant de lui lentement avant de le fixer de mes billes rouges.

-Désolé, mais sous peu votre hôtel va devenir une véritable ruine si l'on ne fait rien. Il faut que l'on sache exactement le nombre d'entrée dans le bâtiment.

Je connaissais assez bien les méthodes des mafieux étant moi-même originaire du milieu, mon regard se posa sur le frangin alors que je soupirais doucement. Pour une fois que je prenais les choses en main hein ? Le vieux m'indiqua trois entrée, l'escalier de secours, l'entrée principale et le garage au sous-sol. Je le remerciais avant de m'approcher de la fenêtre et regarder à l'extérieur dans un coin de rue. Tss... ils étaient déjà là hein ? Une voiture noire se planquait dans un coin de rue, ne laissant que son capot apparamment. Immédiatement, mes billes se posèrent sur les bâtiments non loin et je pus voir le reflet d'une jumelle nous épier de loin. Reculant comme si de rien n'était de la fenêtre, je déplaçais la chaise du vieux pour le mettre dans un coin avant de fixer mon frangin.

-Ils sont déjà là. La première voiture se trouve dans l'angle de la rue quasiment invisible dans l'obscurité et un ou deux types nous observent avec des jumelles depuis les bâtiments en face. Normalement, les autres devraient soient être déjà dans le bâtiment en passant par le garage, dans le meilleur des cas dans la rue de l'autre côté en train de se préparer et dans le pire des cas déjà dans le bâtiment dans les chambres en train d'écouter.

Un soupir s'extirpa de mes lèvres, alors que je m'étirais devant la fenêtre histoire de faire rouler mon regard vers le bas soupirant légèrement en regardant les quatre jeunes que j'avais déjà assomé. Les traces de coups étaient restés, mais il était bien plus qu'évident que ses quatre là n'étaient pas là par hasard. Je quittais à nouveau la fenêtre, le plus naturellement du monde, me mettant naturellement hors de portée de l'autre faible rayon de vue. Mon regard se posa sur James, tandis que je faisais signe qu'ils étaient déjà quatre en bas.

L'on pouvait les entendre se battre et parler à voix fortes, pour certainement couvrir les bruits de pas qui étaient soit en train de rentrer dans le bâtiment, soit en train de quitter leur planque. C'était impossible de le déterminer avec précision encore, de toute façon nous allions être vite fixé. Une idée traversa mon esprit alors que les minutes passaient sans le moindre mouvement, j'esquissais un sourire en regardant la fumée s'échappait de la cigarette du vieux.

Les mener dans un piège hein ? Afin d'être sûr que seul James et les deux autres aient pu m'entendre, j'avais parlé à voix basse, avant de fixer mon regard vers le vieux en soupirant. Vu son état et la peur lisible dans ses yeux ce n'étaient certainement pas un malfrat de la famille. Quoi que. Ils avaient peut-être retenu en otage sa famille pour le faire agir comme un bon toutou. Impossible de risquer le moindre risque. Je soupirais doucement en approchant de lui avant de lui faire perdre connaissance à nouveau en frappant sa nuque.

-On change de chambre on va dans celle du cadavre, ils ne penseront pas que nous avons changé et vu l'angle du bâtiment, leur jumelle ne pourront pas nous voir, ainsi nous serons quand nous devrions agir.

Le vieux endormi, je le laissais aux mains de Hawk avant de me tourner vers la jeune femme qui dormait. Il fallait qu'au moins une personne reste hein ? Mon regard passa de James, à Hawk pour arriver sur Lee et revenir sur James. Un long soupir traversa mes lèvres, alors que je le fixais intensément.

-Je serais celui qui reste pour m'assurer qu'elle court aucun risque.

Je soupirais doucement en regardant le regard de mon frangin. Il allait certainement refuser, mais je ne lui laissais pas vraiment le choix. Ayant vécu une bonne partie de ma vie avec des malfrats, je savais comment les choses allaient se passer. Ses gens n'avaient pas le moindre entraînement militaire. Ils se contentaient de vider leur chargeur dans l'espoir de trouer leur cible sans se poser de question. La détermination visible dans mon regard ne faiblissait pas, ce n'était en rien un sacrifice au contraire même, cela allait permettre de prendre ses salauds aux pièges lorsque le moment serait venu. Avant que le frangin ait pu me répondre, mon soupir le coupa.

-J'ai l'habitude de ces méthodes frangins. Laisse moi au moins gérer ça pour cette fois.

Allait-il comprendre où je voulais en venir ? En tout cas je l'espérais silencieusement, voyant déjà Lee me demandait de veiller à ce qu'aucune balle ne touche la jeune femme. Il avait ma parole, cette fois je n'allais pas me retenir pour trancher ses salopards. Dehors les jeunes continuaient de crier plus fort, pas de doute ça allait bientôt pêter ici hein ?

Je poussais tout le monde dehors sans qu'ils puissent rouspéter, avant de fermer la porte et me mettre à côté de l'interrupteur et de le baisser leur faisant croire que nous allions dormir paisiblement. Un sourire se dessina doucement sur mes lèvres alors que je me trouvais dans l'obscurité, ainsi beigné dans mon élément ses pauvres types n'avaient aucune chance. Il ne me restait plus qu'à les attendre doucement pour leur retirer toute parcelle de vie. Kibo émit un léger sifflement en quittant son fourreau alors que je restais contre le mur, complétement beigné dans la pénombre. Ce n'était plus qu'une question de seconde maintenant, les bruits de pas s'éclatant sur les marches en bois de l'escalier faisaient penser à groupe entier, ils étaient sans doute six ou sept au total, mais combien se trouvait dehors hein ? Il fallait que je compte sur le frangin pour éviter que des grimpeurs n'aient l'idée de me prendre à revers en utilisant l'escalier de secours.

Spoiler:

C'était une journée bien étrange, d'abord un vol à bord d'un avion en première classe, un petit voyage sur la tombe de notre paternel, une halte chez la Tante de James pour s'occuper de les réconcilier et pour finir une fusillade dans un hôtel de la ville. Il n'y avait pas de doute, les choses n'étaient pas comme d'habitude hein ? Où était passé le calme apparent à l'intérieur de la planque bien caché dans la montagne ? Tout cela était bien loin désormais. Je soupirais doucement, chassant mes pensées pour me concentrer uniquement sur ce qu'il se passait.

Les balles n'avaient pas encore commencé de pleuvoir, mais ce n'était qu'une question de temps. Leur éclaireur, avait surêment signifier l'absence de lumière dans la chambre et j'entendais des bruits de pas dans les escaliers de secours. Ils comptaient sans doute me prendre en sandwich, malheureusement pour eux. James avait demandé à Lee de s'occuper des escaliers, je pouvais compter sur le coréen pour les tenir à distance, le temps que ceux qui se trouvaient déjà dans le bâtiment depuis le début descende jusqu'à la porte. Car oui, c'était là leur méthode, ce qui voulait dire que la jeune femme était sans doute un gros morceau pour leur boss, ou alors ? Il y avait autre chose ?

Ce n'était plus le moment de penser à la stratégie, les bruits de balles se firent intense et les détonations tonitruantes. Bientôt, moi aussi j'aurais ma part du gâteau, c'était certain. Il ne fallut guère longtemps pour les huit planquaient aux derniers étages pour descendre et venir se placer devant la porte et arroser tous ce qu'il bougeait. Tss, ces hommes étaient aussi stupide que prévisible. Irréversiblement, leur chargeur se vidèrent et pendant qu'ils rechargeaient, mes pieds se placèrent pour fondre sur. Tsumi rejoignit également mes mains et je sortis rapidement sous leur regard surpris.

Mes deux sabres tenues fermement dans mes mains dansaient autour de moi, alors que je me trouvais au milieu de tous. Inutile de dire qu'ils n'eurent guère le temps de réagir. Leur armes étant vide que voulait-il faire à part mourir hein ? Tsumi vint sectionner net la main d'un des hommes qui se mit à hurler répendant du sang sur ses camarades, alors que Kibo avait déjà fait sa première cible, une tête roulait sur le sol, alors que le borgne tenait sa main en pleurant et hurlant. Ne leur laissant pas le temps de réfléchir, je vins sectionner à nouveau les deux mains d'un autre, avant d'en tuer un second en lui tranchant le buste. Pauvre petit mafieu, l'un d'eux eut le temps de voir mes billes rouges avant de s'étaler sur le sol la moitié du corps coupé net. Mes deux sabres faisaient des merveilles et bientôt huits cadavres se trouvaient à mes pieds, un soupir traversa doucement mes lèvres, alors que je retirais le sang de mes lames en le répendant sur les murs avant de fondre dans la chambre.

Lee avait besoin d'un coup de main, je soupirais en tirant plaçant les deux gardes de mes lames contre mes flancs en croisant mes bras, avant de découper un quatre un type qui mourut aussitôt. Je restais dans la chambre, observant aussi bien la porte défoncé que la fenêtre, avant de soupirer. James et Hawk s'occupaient de les empêcher de monter, je n'avais plus qu'à aider Lee à repousser ses connards dans l'escalier de secours. Je sautais par la fenêtre pour tomber sur l'escalier en féraille et découper les tendons de deux malheureux qui tentaient de monter avant de les contraindre au silence en leur plantant mes sabres dans le ventre.

Mes mouvements étaient fluides et les balles ne parvenaient pas à m'atteindre encore, lorsque les hommes tentaient de maintenir une distance raisonnable, je m'occupais de la détruire en fondant sur eux tel un rapace avant de faire pleuvoir mes sabres et la mort. Très vite, l'équipe envoyé pour prendre fut éliminé, mais une autre allait faire son apparition et cette fois, ce ne serait pas vraiment la même rengaine. Je lançais un rapide coup d'oeil vers Lee qui terminait de s'occuper d'un dernier gêneurs avant de poser mes billes sur le véhicule blindaient qui arrivait en fonçant à travers la rue. Le grondement de son moteur fut accompagné du son d'un hélicoptère qui s'occupaient déjà de faire descendre des unités d'élites sur le toit. Malgré l'obscurité je parvins à voir clairement le logo sur les deux véhicules, mes billes fixèrent le coréen avant que je n'ouvre la bouche.

-Planque toi ! C'est des gars d'Umbrella !

Nous étions trop peu nombreux et trop mal armé pour pouvoir retenir les troupes d'élites de la firme. Rapidement, la tourelle sur le véhicule se mit à tirer sur l'escalier en féraille qui se brisa, alors que je me planquais dans la chambre. Les tirs cessèrent lorsque je passais hors de vue, alors que je fonçais vers les escaliers pour accueillir les visiteurs et être à porté de voix pour James.

-Frangin on a un soucis, un véhicule d'Umbrella et un hélico viennent d'envoyer des renforts, je me charge avec Lee de ceux qu'y sont passés par le toit.

Je me tournais vers le coréen qui m'avait rejoint en acquieçant, alors que défonçai la porte de la chambre la plus proche de l'escalier entendant déjà leurs rangers descendre à tout allure. Mes billes fixaient sur le coréen, j'allais lui donner ma stratégie pour les avoir. Son attention était entière focalisé sur moi, alors que je sortais mon deuxième flingue pour le lui coller entre les mains.

-Je vais m'occuper de les attirer dans le couloir, Toi tu ne sors que lorsque le premier type s'effondre et tu t'occupes de les surprendre par l'arrière, je m'occuperais d'eux aux sabres, je compte sur toi Lee.

Je lâchais un profond soupir en le laissant se mettre en position, alors que j'entendais déjà une fumigène descendre jusqu'à notre étage. Kibo se mit à tournoyer devant moi avec une grande vitesse alors que les premières salves de balles arrivaient. Stoppé net par le mouvement de rotation de mon bras, je les posais sur le sol, aligné avant de les leur renvoyer. Un premier type s'effondra et un second, il n'était plus que quatre désormais. Kibo cessa alors de tournoyer alors que je fondais littéralement sur eux, découpant les deux qui s'étaient retourné pour voir d'où provenaient les tirs. Ils ne purent guère voir la mort fondre sur eux, alors que je tranchais leur tête une à une, avant d'entendre à nouveau Lee tirer et entendre deux autres corps qui tombaient au sol.

Le travail d'équipe avait payé, je regardais dans sa direction en souriant, avant de voir les cadavres. Relâcher notre attention était une erreur, je fonçais vers la chambre demandant à Lee de me couvrir alors que je m'occupais de retirer le sang de mes lames pour les rendre à nouveau aussi coupante que des rasoirs. Deux soldats d'Umbrella avait réussi à infiltré la fenêtre, le premier reçu un coup de pied dans le ventre qui le fit retomber sur la terre ferme, alors que le second avait posé son arme sur ma tempe. Je soupirais avant de sourire doucement, le coréen avait remarqué et venait de lui caller une balle entre les deux yeux.

Mon regard se porta sur la fenêtre, les autres avaient certainement fait le tour, mais laisser la demoiselle seule seraient une erreurs stratégique des plus stupides. Mon regard se porta sur le docteur, Hawk allait certainement avoir besoin d'un coup de main, Kibo, Tsumi quitta ma bouche pour me permettre de parler avant de retourner au foureau.

-Va rejoindre Hawk dans le garage, il va avoir besoin de ton aide. Garde le flingue, il te sera utile.

Avant qu'il ne parte, je lui lançais mes deux chargeurs de rab, lui assurant que je m'occupais de la demoiselle. Le pire était passé ici, je ne faisais que veiller au grain, désormais c'était à James et Hawk de gérer. Le mécanicien allait certainement tirer la gueule en voyant tout ses gars affluer vers sa position. Je soupirais doucement, avant de remettre également Kibo dans son fourreau. Au pire, je pourrais toujours exécuter un Iai pour m'occuper des gêneurs qui allaient restaient.

Mes billes se fermaient et s'ouvraient à intervalle régulier, alors que je regardais discrètement par la fenêtre. Tout semblait calme, plus rien ne bougeaient. Il ne restait que les corps sous les décombres de l'escalier métallique et celui du soldat d'Umbrella qui devait avoir le dos brisé après une chute d'une telle hauteur. Mon regard se porta sur la jeune femme qui continuait doucement de dormir. Je serrais les poings pour essayer de contrôler l'envie de me rendre en bas et prêter main forte aux frangins. Aux pires, je pouvais toujours prêter l'oreille et fondre si quelque chose se passait mal ? Oui j'allais faire ça, fermant doucement mes yeux dans la chambre calme je me concentrais sur ce qu'il se passait en bas, pour savoir s'il allait avoir besoin de moi ou non.

Spoiler:

Les choses commençaient réellement à mal tourner, le temps de se débarasser des deux soldats dans la chambre James siffla, et je reconnu une voix que je voulais entendre depuis des années, mais pas dans ses conditions. Lee se mit à descendre doucement, me faisant signe de le suivre. J'hochais la tête, avant de lui emboîter le pas. Ma tête me faisait étrangement mal, et je manquais plusieurs fois de tomber dans les escaliers. Les silhouettes de Hawk et James se découpèrent en premier, ensuite celle de la tante et pour finir celle de Mizu... Je sentais ma tête exploser peu à peu, alors que j'avançais encore jusqu'à me placer à côté de mon frangin la tête baissé.

Impossible de parler, les mots ne sortaient pas. Je n'étais plus que spectateur de ce désastre. Celle que recherchait depuis le début venait de prendre en otage la tante du frangin et j'étais incapable de réagir. La voix du type derrière Mizu me fit rugir intérieurement, réveillant même par moment le salaud qui dormait en moi. L'idée de le trancher ne me déplaisait pas vraiment. Pire j'aurais adoré ça. Que faire, que devais-je faire dans une situation pareille hein ? Mizu vêtu d'une combinaison d'Umbrella comme dans le laboratoire, nous demandait de poser toutes nos armes sur le sol. Je vis Hawk, James et Lee déposaient l'intrégaliter de leur armes, alors que leurs regards se posèrent sur moi.

Un soupire traversa mes lèvres, alors que je retirer Kibo et Tsumi de les faire glisser jusqu'à la demoiselle, sans même montrer mon visage. À quoi jouait-elle putain ? Que faire, je n'avais déjà plus l'impression d'habiter mon corps. L'autre se faisait encore plus omniprésent et le connard de mafieux derrière mon amie n'arrangeait vraiment rien. Mizu semblait réellement différente maintenant... Pourtant, il y avait toujours ce petit quelque chose qui brillait dans son regard, je pouvais encore le voir. Était-elle vraiment satisfaite de son travail ? J'en doutais fortement, mes pensées que James qualifieraient sans doute de naïve disparurent, lorsque le frangin proposa un échange.

Lui contre sa mère de subsititution. Je savais pertinement ce qu'il voulait faire, après tout cet abruti de Malone exposer aux yeux du monde son « magnifique » kodachi glissé à sa ceinture. Magnifique... tu parles, ce n'était qu'un morceau de métal que Tsumi et Kibo n'auraient eu aucun mal à renvoyer à l'état de pièce détaché. Ce qui me renforçait encore plus à l'idée que je voulais sa tête, alors que le type me regardait avec des billes rondes chuchotants quelques choses aux oreilles de Mizu avant de se tourner ver moi.

-Que fait un chien de Yasumoto ici ? Pire qu'un chien tu es sa lame personelle. Son jouet favori, enfin était puisque ce vieux est mort et je vais finir le travail.

Mon regard cachait par mes cheveux, il ne pouvait absolument pas lire la haine que j'éprouvais pour lui. Quant à la jeune femme, ce fut bref, mais je la vis froncer les sourcils l'espace d'un court instant. Elle ne semblait pas vraiment apprécier les paroles de ce salopard, mais n'esquissa aucun mouvement à part le fait de libérer la tante, le temps que James approche. Tss... Je n'aurais même pas le loisir de le tuer moi-même. À peine placé, le frangin c'était servi de la lame de ce petit bâtard pour l'égorger comme un cochon, tandis qu'il tournait sa lame vers Mizu qui sorti elle aussi un petit Kodachi.

S'en était trop pour mon esprit. Le bruit des lames s'entrechoquant, me fit avancer d'un pas, pour simplement récupérer Kibo, alors que je disparaissais un instant, avant de réapparaître au milieu des deux qui se battaient. Mon pied vint frapper le ventre de mon frère afin de le faire reculer, alors que j'avais arrêté la lame de Mizu avec le fourreau de mon sabre. Mes billes devinrent enfin visible et ce n'était pas beau à voir. Mon visage était totalement déchiré par cette injustice, alors que la jeune femme retint sa lame au dernier moment. Je me plaçais devant elle, en glissant Kibo à ma ceinture, avant de m'adresser aux autres.

-C'est mon combat... Ne vous interposez pas...

Ma voix s'était brisée dans l'air, alors que je regardais Mizu tristement, étais-je vraiment prêt à me battre contre pour la ramener hein ? Les choses n'auraient jamais dû se passer ainsi. La jeune femme semblait aussi accuser le coup, puisqu'elle soupira à ma manière avant de me regarder tristement l'espace d'un instant. Umbrella l'avait réellement changé hein ? Les bruits de lames avaient cessé, et l'autre naze avait aussi arrêté de geindre, beignant dans son propre sang, alors que j'explosais littéralement.

-Pourquoi Mizu ? Pourquoi Umbrella ? Pourquoi tu t'en prends à ma famille alors que tu sais que c'est précieux pour moi ? Arrête... Arrête... Arrête, reviens... je t'en supplis reviens...

Ma gorge se serrait, j'avais vraiment l'impression d'être pathétique. Les larmes voulaient affluer et couler sur mes joues, mais je le retenais le plus possible. La jeune femme, baissa doucement la tête, alors que dans ma tête l'autre voulait prendre ma place. Disant que j'étais un n'être pathétique et qu'il fallait que je lui laisse me montrer comment on faisait. Je secouais doucement la tête, laissant des poussières de larmes s'écoulaient dans l'air, alors que mes billes étaient toujours posées sur la demoiselle.

Mes poings se serraient, alors que je la voyais presque vouloir refuser ce combat. Comme ci... ce n'était pas encore le moment. Je fis un pas en avant en lui présentant ma main ouverte. Bien sûr, j'avais bien compris qu'elle n'allait pas me trancher. Ce n'était pas ce qu'elle voulait. Umbrella la forçait hein ? Oui ça ne pouvait être que ça... Mon esprit déchiré, je continuais d'avancer, n'entendant plus rien à part elle.

-Rentrons ensemble s'il te plait...

Mes mots avaient du mal à sortir de ma bouche et je n'arrivais plus vraiment à contrôler ses larmes qui me tenayaient. Les laissant couler, je pus apercevoir qu'un garde se jetait sur moi, avant de voir sa tête rouler sur le sol. Ce n'était pas vraiment le moment de venir me déranger. Mes billes se posaient à nouveau sur la jeune femme qui avait rangé son arme. À quoi jouait-elle bon sang ? Elle fit en sorte que ses yeux se cachent derrière ses cheveux, comme si je n'avais pas le droit de la regarder. Alors que je continuais d'exploser, en la regardant.

-Tu peux encore tout recommencer... Tu peux encore faire marche arrière je t'en pris... écoute moi...

Me sentant de plus en plus pitoyable, je soupirais soufflant à travers mes larmes, alors que je courais désormais sur la jeune femme pour la plaquer au sol. Une fois la chose faite, je la regardais en laissant mon cœur s'exprimer. J'hurlais qu'elle pouvait encore tout recommencer et que j'étais prêt à lui laisser une chance, pour peu qu'elle rentre avec moi. Je n'avais vraiment aucune  envie de la tuer. J'implorais mon père, ma mère de m'aider dans cette situation plus que délicate. Les regards des autres ne m'atteignaient plus, il n'y avait qu'elle et moi.

Je sentis une main passer dans mes cheveux, avant de sentir un souffle sur mon corps. Elle avait souri... L'espace d'un instant, un sourire s'était étiré sur ses lèvres, seulement personne ne pu le voir. Seul le coup de pieds visant à me déplacer leurs étaient donnés de voir, coup de pieds accompagné d'une grenade aveuglante qui lui laissait le temps de s'échapper. Sachant cela, je ne pus me retenir davantage et m'approcha du cadavre du mafieux pour lui éclater le visage à coup de coup de poing.

-Pourquoi elle est comme ça... Pourquoi elle ne me parles plus ! Bordel, je créverais ses connards un à un pour la ramener en commençant par le président...

La tristesse avait vraiment laissé sa place à la rage et c'était un cadavre qui en faisait les frais, mes poings s'abbataient sur lui avec une certaine force. Sa tête bougeait de droite à gauche alors que des craquements sourds montraient que je venais de le défigurer un peu plus. Une fois totalement vidé de mon énergie, je me relevais en envoyant valser mon poing sur le mur, avant de m'écrouler sur le sol effondré. Les larmes continuaient de couler, je ne pouvais plus les arrêter maintenant...

Mon cœur venait d'être déchiré une fois de plus et j'accusais sérieusement le coup. Le ciel rivé sur le plafond, je pus sentir quelques gouttes de sang tomber sur mon visage. Alors que j'étais devenu incapable de parler... Qu'est-ce qu'il venait de se passer déjà ? J'avais l'impression d'oublier petit à petit, le sourire et la main furtive dans les cheveux alors que je m'étais jeté sur elle. Je ne voulais pas les oublier, c'était une forme d'espoir que je voulais garder. Mais s'en était sans doute trop pour mon esprit qui allait sans doute préféré brider ses souvenirs. En tout cas, j'étais devenu incapable de bouger, ne devenant plus qu'un pantin désarticuler jonchant le sol.

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